C’est l’odeur de la pluie qui m’a le plus manquée. L’odeur de la terre rouge humide, de l’herbe et des plantes mouillées, de la fraîcheur qui la suit.
La pluie ici a quelque chose de magique. Parfois longue, souvent courte, toujours très intense. On la guette et on l’attend.
Cette odeur c’est aussi le parfum de mon enfance… Les beignets au coin de la rue, le poulet braisé du chantier, le marché, les tailleurs, les histoires de quartier et de Mami wata racontées par Marie-Thérèse, le fanta orange dans sa bouteille en verre, les cheveux qu’on tressait sur la terrasse, les habits trempés par la pluie sous laquelle on continuait de jouer.
Aujourd’hui il pleut, et je regarde ma fille danser sous la pluie. L’odeur de la pluie m’avait trop manquée, alors je suis rentrée.
Très joli article rempli de poésie!
Laurie
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Merci Laurie !
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Ce texte est magnifique ! Merci 🙂
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Oh merci beaucoup !
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Je parcours ton blog et ton instagram, et je revis des sensations passées (l, le bruit de la pluie sur la tôle, les couleurs différentes après la pluie, les odeurs si particulières…)
Je suis très curieuse de voir ton Kigali, je n’y ai passé que quelques jours il y a déjà longtemps mais cette ville m’a bousculé.
merci de prolonger le voyage quelques années plus tard, par procuration c’est bon aussi.
Belle journée
Sarah
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Merci à toi pour ce gentil message. Et heureuse de te remémorer quelques doux souvenirs.
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Je viens de découvrir votre blog et tous les endroits que vous avez visité et écrits me donnent envie d’y aller moi même et ressentir tout ça!
Vous devriez venir à Acacia Book Café, à Kacyiru. Je crois que vous aimeriez!
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Merci! Je passerai avec plaisir.
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